QUÉBEC – Le magazine «Sports Illustrated» a fait une fleur à Québec en qualifiant son nouvel amphithéâtre d’«impressionnant», mais il y avait aussi le pot: il classe Québec troisième dans son palmarès des meilleures candidates pour accueillir une franchise de la grande ligue.
«L’impressionnant nouvel amphithéâtre de Québec conçu avec la LNH en tête», voilà le titre de l’article qui donne moult détails sur l’immeuble qui sera inauguré en septembre.
Régis Labeaume, qui a lu le reportage, se bombe le torse. «Ils l’ont qualifié de "stunning building". Vous irez voir dans le dictionnaire ce que ça veut dire, "stunning"».
D’accord, monsieur le maire. Ça veut dire «frappant, impressionnant, particulièrement par sa beauté ou son excellence», selon le Merriam-Webster.
Ambitions
Le journaliste Tim Newcomb ne cache pas les ambitions de Québec de renouer avec la Ligue nationale de hockey (LNH) et insiste sur le fait que le Centre Vidéotron est fait sur mesure pour la chose. Il cite l’architecte, Kurt Amundsen, de la firme Populous, le principal designer de l’immeuble de 400 millions $.
Ce dernier fait une distinction entre la vision du hockey américaine, qui fait une large place aux «expériences secondaires» et la préférence des Canadiens, qui au contraire se concentrent davantage sur le jeu.
C’est ce qu’il a privilégié pour Québec. L’enceinte «a une pente plus raide et est plus intime que ce qu’on peut voir aux États-Unis. Au Canada, c’est davantage une question de jeu que ce qui se passe autour.» Dans les gradins, et particulièrement au niveau supérieur, «vous allez vous sentir comme si vous étiez au-dessus de la glace», explique l’architecte.
«L’enceinte supérieure compte 7000 sièges sur une pente tellement abrupte, poursuit-il, que le code du bâtiment a exigé d’installer des rampes à chaque rangée.»
Clin d’œil à l’hiver québécois
Le journaliste décrit brièvement le grand hall d’entrée et ses 118 000 pi2 de verre, mais s’attarde plus longuement à l’enveloppe extérieure.
Il cite de nouveau M. Amundsen: «Le revêtement est fait de lignes horizontales continues et de métal blanc interrompu par des bandes de verre transparent» qui donnent l’impression de poudrerie, en clin d’œil à l’hiver québécois.